L’intervention chirurgicale
Bien qu’elle présente les mêmes principes que le lifting de la face interne des bras, elle présente une particularité liée à la topographie anatomique de la région : la cicatrice a tendance à descendre en-dessous de l’incision initiale tracée à proximité des grandes lèvres, d’où la spécificité de l’amarrage avec suspension solide au niveau des ligaments. Pour mener à bien l’intervention, il est bon d’adopter une technique propre au cas par cas, après analyse tissulaire, et définir au moment de la consultation les cicatrices qui s’imposent pour en faire part à la patiente.
Ainsi il existe trois cas de figure pour cette chirurgie, qui correspondent à trois types d’incision ou cicatrices :
- une cicatrice horizontale pure, dans le pli naturel, contournant les grandes lèvres. Elle corrige uniquement l’excédent cutané du tiers supérieur de la face interne de la cuisse(obligation d’une cuisse fine)
- une incision horizontale avec une autre verticale de la moitié supérieure de la cuisse. Elle est indiquée dans l’excès cutané modéré des deux tiers supérieurs de la cuisse.
- une petite incision horizontale, et une grande verticale sur toute la hauteur de la face interne de la cuisse. Cette intervention retrouve les mêmes principes que ceux de la face interne des bras, où il conviendra, de réaliser une liposuccion importante des amas graisseux sous-cutanés, ôter la peau superficielle (désepidermisation), et mobiliser les tissus sans décollement pour préserver les éléments nobles tels les vaisseaux lymphatiques ,les veines, et les nerfs sensitifs.
Un amarrage solide de la petite cicatrice horizontale au niveau des ligaments. Tout se passe dans ce troisième procédé comme ci on rétrécit un pantalon à « patte d’éléphant».